dimanche 7 août 2011

Je veux vivre - Jenny Downham

Quatrième de Couverture :

Tessa a 16 ans. Elle a décidé de vivre. Il y a urgence : elle sait qu'elle va mourir. Et elle sait tout ce qu'elle veut faire avant. Conduire une voiture, dire oui à tout pendant une journée, faire l'amour, fumer des joints, devenir célèbre, réconcilier ses parents séparés... Le compte à rebours commence : Tessa enchaîne les 400 coups avec sa meilleure amie Zoé, rend son père fou d'inquiétude et... tombe amoureuse. Avec Adam, elle découvre la douceur, le véritable amour. Tout est plus fort et plus exaltant. Plus émouvant aussi. Car chaque souffle, chaque ligne de cette "love story" d'aujourd'hui dit la pureté et la tendresse, la sensibilité à fleur de peau d'une adolescente courageuse et entière, inoubliable.

Chronique :

Tout d'abord, merci aux éditions Plon de m'avoir permi de lire ce livre.
Il raconte l'histoire de Tessa, 16 ans, atteinte d'une leucémie. Mourrante elle a décidé de faire une liste de ce qu'elle voudrait faire avant de mourir. Comme réconcilier ses parents, conduire une voiture, consommer de la drogue...
C'est l'histoire d'une adolescente qui doit se battre contre la maladie, contre l'inéluctable et qui veut vivre pleinement ce qu'il lui reste de temps.
Elle va alors faire la connaissance d'Adam, un jeune garçon qui va lui faire découvrir ce que c'est que l'amour. Avec qui elle va revivre, ne serait-ce que quelques instants.
C'est l'histoire aussi de ce jeune homme courageux, qui lui tiendra la main jusqu'à la fin.
Raconté à la première personne, ce roman nous plonge dans la tête de Tessa, ses pensées et ses rêves.
L'auteur a pris le partit d'en faire une jeune fille qui ne se révolte pas réellement contre sa maladie, mais plutôt contre sa famille. Elle en fait voir de toutes les couleurs à son père. L'auteur joue un jeu dangereux, puisque si il n'y avait pas la maladie qui lui impose un compte à rebours, et nous fait ressentir de la tendresse et de la pitié, on trouvrait Tessa détestable.
Sa façon de se comporter avec son père me révolte puisque c'est bien le seul qui se tient à son chevet, prêt à tout pour elle, lui qui a fait tout les sacrifices, et qui a toujours été là à l'hôpital.
C'est d'ailleurs ce qui m'a un peu gêné dans ma lecture, m'empêchant d'en profiter pleinement. Ce n'est pas le premier livre sur le sujet que je lis, et dans le genre j'ai préféré Oh boy ! de M.A. Murail ou encore Ma vie pour la tienne de Jodi Picoult.
Mais après Adam, les choses s'arrangent.
L'auteur a écrit une histoire qui aborde des thèmes difficiles, et en a fait un roman qui est aussi bien lisible pour de jeunes adolescents ou pour des adultes. Emouvant, triste, plein de tendresse et de surprises, ce roman est marquant. Et on ne peut s'empêcher d'avoir les larmes aux yeux en le refermant, car même si la fin était inéluctable depuis les premières lignes, on aimerait toujours qu'il en aille autrement.
C'est donc une très belle histoire de vie, qui nous rapelle qu'il faut profiter de chaque instant.

Je veux vivre
Jenny Downham
Plon
393 pages
17€ (Grand Format) ou 7€ (poche)

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