dimanche 20 novembre 2011

Cal Leandros T.1 : La nuit du démon - Rob Thurman


Quatrième de Couverture : 
Bienvenue à New York, la Grosse Pomme, une ville surprenante où un troll se cache sous le pont de
Brooklyn, un nain à Central Park, et un vampire du beau sexe réside dans un appartement grand standing de l'Upper East Side… Et ce n'est qu'un début.
Naturellement, les humains ignorent pour la plupart la faune surnaturelle qui les entoure la nuit, mais voilà… Cal Leandros n'est qu'à demi humain. La ténébreuse hérédité qu'il doit à son père est de l'étoffe des cauchemars : un père qui s'est lancé à ses trousses, lui et toute sa démoniaque engeance ! Pourquoi ? Cal n'était pas vraiment chaud pour s'attarder assez, histoire de creuser la question… Avec son demi-frère Niko, il a réussi à leur échapper pendant quatre longues années de cavale, mais son père vient de retrouver sa trace.
Cal est sur le point de découvrir pourquoi ces créatures tiennent tellement à le capturer : il est la clé de tout, celui qui leur permettra de déchaîner l'Enfer sur Terre ! De sa survie va donc dépendre le sort de l'humanité…
Note : 
♣♣♣♣♣
Avis : 
Hum l'auteur est une femme...je ne l'aurai jamais cru !
Ce roman a un côté Supernatural oui, mais pas que. C'est de l'urbain dans le plus pur sens du terme. Ça m'a un peu fait penser à Conversation avec la Mort (Léa Silhol - ed. Oxymore). 

C'est l'histoire de Cal, demi-démon, en cavale, seul au monde avec son frère. Seul car il n'est pas humain, ni démon. Mais son frère est là, un roc dans la tempête. 
Et d'un coup, les Grendels (ref à Beowulf) semblent décider à lui remettre la main dessus. Tout de suite. 

Ça commence par un tour d'horizon, l'auteur pose son environnement : ses personnages, son ambiance. Et ça marche plutôt bien. Tout, depuis la façon dont est narré le récit, jusqu'au choix des paysage, contribue à donner une atmosphère très particulière à ce roman. Une atmosphère urbaine, mais un peu décale. Hors du système. 

Côté personnage, deux fortes personnalités, très différentes et pourtant très semblable. Ces deux frères dont l'un est un zen d'une habileté mortelle avec son corps ou ses lames, et l'autre est tout de flammes et de bravade, du bagout et pourtant une certaine faille. 

Il y a de bonnes idées, vraiment. Du début à la fin, l'auteur mène la barque, et on a beaucoup de rebondissements qui surprennent constamment le lecteur. Mais l'ambiance est très lourde. Du coup ce livre, il faut prendre le temps de le lire, sinon c'est l'overdose. 
Et de même : et maintenant, que va broder l'auteur ?

C'est donc un bon roman de fantasy urbaine, franc et entier, qui change pas mal du paysage que l'on trouve en ce moment en France, mais qui ne plaira pas à tout le monde. Contrairement à du Kate Daniels qui séduira les masses, je rapprocherai plus ce roman de Matthiew Swift. Un peu le même public selon moi.

2 commentaires:

  1. Pour ma part, j'ai trouvé cette série très différente de Matthew Swift, que j'ai trouvé dense mais dans le traitement très détaillé et poétique du décor. Le côté dense de Cal Leandros, je l'ai davantage observé dans le caractère de Cal que je rapprocherais de celui de Fitzchevalerie (l'Assassin Royal) au niveau introspection. Ce personnage se pose beaucoup de questions, ronchonne beaucoup, et à une certaine propension à l’auto-flagellation... =) Sinon l'histoire est beaucoup plus dynamique, les dialogues également savoureux. Beaucoup d'humour et une mention spéciale au puck, représenté par Goodfellow. Un personnage haut en couleur !

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  2. J'ai lu L'assassin Royal mais j'avoue que je n'aurai jamais fait ce rapprochement.
    L'auto-flagellation je suis d'accord, delà à dire rapprochement, je ne sais pas.
    Et il est vrai que le puck est vraiment un personnage indispensable et hauts en couleurs !!

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